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carottage intraventriculaire
carottage intraventriculaire
croquis préparatoire, carottage intraventriculaire
carottage intraventriculaire
Alors que 33 pièces de bois part de la surface pour définir l’intériorité, le Carottage intraventriculaire gauche, à 50 jours de l’équinoxe d’automne cherche quant à lui à montrer la spécificité de l’être, ce qui le rend unique, tout en l’inscrivant dans le même temps dans l’universel.
Un carottage est une technique qui permet d’étudier les couches géologiques du sous-sol, par prélèvement d’échantillons calibrés offrant une lecture des influences climatiques ou environnementales passées.
J’en reprends ici le côté scientifique, en réinvestissant la surface d’un autre type de raies, comparables à une sorte d’électro-cardiogramme ‘‘émotionnel’’ qui couvrirait une période de 23 années.
Cette définition rythmique de l’identité implique une phase de lecture introspective, conduisant à la sélection de ressentis associés à des événements-clés, suivie d’une phase d’extériorisation, ‘‘d’encodage’’ ou de transposition graphique. Mais, alors même qu’il développe un processus narratif autobiographique, ce carottage résonne pourtant avec le regardeur et lui reflète sa propre expérimentation.
La forme engendrée offre une certaine rigueur, tant dans son aspect rectiligne que dans sa genèse, cependant que se crée une dynamique spatiale par le jeu de sa mise en scène.
Pour moi, il était indispensable que l’objet puisse interagir avec l’espace pour qu’il déploie toutes ses dimensions, physique et conceptuelle.
La structure porteuse prolonge la carotte, lui donne son mouvement ascendant et vient littéralement l’extraire du sous-sol, du caché, pour la révéler dans l’espace d’exposition...